Me dit mon oncle, quand on discutait de travail. Je n'avais que des mauvaises notes et lui était un passionné des chevaux. Il voulait absolument qu'un membre de sa famille fasse partie du monde des chevaux. Allez savoir pourquoi. Bref, j'étais la plus mauvaise et je n'avais pas d'idée de boulot. Il me plaçait donc dans une école d'équitation ou j'appris par coeur tout ce qu'il fallait. Je pris de plus en plus goût aux chevaux. Après des années de travail, j'eus mon Monitorat pour professeur de Dressage. Mais j'ai dû quitter l'école pour enseigner dans un centre équestre. Il me fallait choisir; j'ai donc choisi le centre équestre de l'Aubépine.

A cette phrase dite et répétée par mon père, je m'en aller en pleurant dans ma chambre. A l'époque, j'avais tout juste 18 ans. La nuit venue, je décidais de partir; j'en avais marre de cette vie cruelle enfermée dans quatre murs, sans amis et sans amour. Je préparais mon sac et partis par la fenêtre de la cuisine. Comme je travaillais bien a l'école, je fis des boulots qui payaient bien. Enfin assez d'argent pour faire de l'équitation, j'entre dans le centre équestre de l'Aubépine, pas loin de chez moi. J'ai un bel appartement, des amis, je suis entouré de chevaux et qui sait, peut-être que l'amour viendra ? Mais j'ai toujours cette peur au ventre que mes parents me retrouvent ...

Disait ma mère. Je n’habite pas loin d'ici, dans une grande villa. Tout le monde dit que je suis capricieuse; mais ce n’est pas vrai. Ce matin je venais de décider que je ferais de l'équitation; de toute façon, mes parents n'auraient pas eu le choix. Je suis leur fille unique, la plus belle et la plus intransigeante dans la maison. Mais je vais vous faire une confession : je n'ai aucun ami. soit disant que j'ai un caractère de merde. Alors au moins, les chevaux seront mes amis ...

Je criais, mais personne ne m'entendais. J'étais dans une rue étroite, face à deux hommes, qui me prenaient et me violaient. Je ne pouvais rien faire ... Une heure après, ils me laissaient, toute seule, dans cette rue. J'étais paniquée, allaient-ils revenir ? Je pars en courant, remettant mes vêtements et repart chez moi. Depuis ce jour, je suis tétanisée, de plus, on a jamais retrouvé les malfaiteurs .. Mes parents m'ont tout proposé pour que je passe cette mauvaise période : vacances, sorties ... Mais je n’ai jamais accepté. C'est en passant près du centre équestre de l'aubépine que je décide d'en faire ma passion.

Etait les mots que j'avais criés à ma mère avant d'aller m'enfermer dans ma chambre. Je venais de perdre ma meilleure amie, enfin, il y a de ça quelques semaines, si ce n'est pas quelques mois, mais je me renfermais sur moi-même. Mes parents si ''gentils, bons et compréhensifs'' avec moi, avaient décidé de m'envoyer au centre de l'Aubépine. Un centre équestre réputé et le plus fréquenté. Oui, mais pas par moi ! Trois semaines plus tard, je m'étais rouverte aux autres et j'avais réussi à me remettre de la mort de ma meilleure amie. Et c'est à ce moment là qu'ils m'obligèrent à me rendre au centre équestre de l'Aubépine. La chance !

Telles sont les paroles de bon nombre de personnes. Ils ne savaient pas que j'ai été adoptée car abandonnée très jeune par ma mère, une prosituée accro à la cocaïne. Peut-être était-elle trop défoncée lorsqu'elle m'a laissé dans la rue, alors que je n'avais que 4 ans. Mais ça, c'est du passé, et aujourd'hui, les choses ont changées. Vous pourrez me voir, incroyablement à mon aise dans mes vêtements aux prix éxorbitants, au milieu de tout ce beau monde britannique. Car j'ai sût me débrouiller avec rien pour obtenir ce que j'ai actuellement. A savoir une famille d'aristo' charmante... et un frère adoptif (Lucjan), qui l'est malheureusement tout autant. Nul n'est au courant, encore moins nos parents, mais nous nourrissons des envies pas tout à fait morales. Impossible de se voir en sous-vêtements lorsqu'on passe dans la salle de bain qu'on se partage. On le sait l'un comme l'autre, on se sauterait dessus. Pourtant, c'est pas faute d'avoir essayer de s'oublier mutuellement... La dernière fois, on a craqué, et depuis, je l'évite comme la peste. Et avec la chance qu'on a, mr et mme Lancaster nous ont payé une villa où l'on devra, bien entendu, vivre... entre frère et soeur. Point positif : l'équitation. S'il y a bien une chose qui me réjouis dans tout ce merdier, c'est que j'ai désormais mon propre cheval, et que j'ai intégré le Centre de l'Aubépine. C'est l'accomplissement d'un rêve.
note — à lire pour plus d'informations, histoire. Pour toute question, contactez lucjan a. Lancaster.

Tel furent les dernières paroles de son père avant qu’elle parte il y a un an. Lui, il avait toujours vu en elle une avocate, un médecin, une femme d’affaire, un cadre d’entreprise. Ou même n’importe quoi mais pas ce qu’elle voulait. Oui Kyra avait toujours voulu percer dans le milieu équestre. Et même si elle aimait son père elle ne pouvait pas se résoudre à abandonner se projet qui lui tenait tant à cœur. Pourtant elle aimait son père, dieu c’est qu’il avait toujours été la pour elle, même après que sa mère les est abandonnés alors qu’elle n’avait que cinq ans et tout ça pour partir en Amérique ! Kyra ne l’avait jamais revu, et sincèrement n’en avait jamais eut envie, cela faisait 15 ans que sa mère n’avait même pas cherché à prendre de ces nouvelles. Et voilà que Kyra abandonnait avec peine son père pour suivre le rêve de sa vie. Enchaînant les boulots de palefrenière pour payer la pension de son cheval. Et un jour voilà qu’on l’acceptait dans le prestigieux centre équestre de l’Aubépine. S’aurait sûrement était le plus beau jour de sa vie, si son père ne lui manquait pas autant. Kyra était très attachait à lui et après avoir coupé le pont pendant un an, elle avait trop peur pour prendre de ses nouvelles, trop peur de le décevoir à nouveau.